mardi 22 décembre 2009

Une belle fin d'année

Les feuilles de notre blog sont restées blanches ces derniers temps, car nous avons du livrer tous nos clients avant les fêtes de Noël, ce qui nous a pris beaucoup de temps.

Je tiens à remercier tous nos fidèles clients sans lesquels cette année se serait mal terminée.

Merci de votre confiance, merci de votre fidélité.



Passez de bonnes fêtes.


Votre dévoué producteur

PS: abusez de nos recettes.

dimanche 8 novembre 2009

Les cannelés

Rien à voir avec le vin, si ce n'est ......

Pourquoi les cannelés?

Autrefois pour purifier le vin on le collait avec du blanc d'oeuf. L'albumine a pour propriété de d'attirer les impuretés du vin. C'était le moyen utilisé autrefois pour nettoyer les vins. Un soutirage permettant de récupérer les impuretés en fond de cuve.

Mais que faire des jaunes d'oeuf?

Des Cannelés bien sur.

Ingrédients pour 48 cannelés (non 48 ce n'est pas trop vous verrez .....)
1.5 litres de lait,
3 pincées de sel,
6 œufs entiers et 6 jaunes d'œufs
3 ½ gousses de vanille
3 cuillères à soupe de rhum
300g de farine
750g de sucre en poudre
150g de beurre.

Préchauffer le four à 220° (th.7)
Chauffer dans un récipient le lait, la vanille et le beurre.

Dans un saladier, mélanger la farine avec le sucre.
Incorporer 2 oeufs entiers et 2 jaunes.
Verser le lait chaud petit à petit.
Mélanger doucement jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse.
Ajouter le rhum.
Verser la pâte dans les moules jusqu'à 1 cm du bord.
Les mettre au four à 220° pendant 10 mn puis à 180° pendant 40 mn.

Les meilleurs moules pour obtenir facilement des cannelés sont les moules siliconnés (je vais choquer les puristes, mais les moules en cuivre ou "tefal" sont très difficiles à utiliser).

Attention il faut respecter les temps de cuisson. C'est une recette où il faut être très précis.

N'oubliez pas que vous pouvez nous rencontrer lors des salons des vignerons indépendants de Lille et Paris. Demandez-nous des invitations pour ces salons sur:
http://www.chateauderoquebrune.com/salon.htm

samedi 10 octobre 2009

Nouvelles technologies au service du vin

Non je ne parlerai pas nouvelles techniques de vinifications, mais de nouvelles techniques de vente qui utilisent les nouveaux média.

J'ai été impressionné par le site http://www.lesmoisduvin.com/boutique/octobre-roquebrune .
Ce site permet permet sous la forme d'un abonnement (comme pour une revue) de recevoir chaque mois un échantillon de vins d'une appellation, commentés par l'œnologue Jacques Vivet. Toutes les nouvelles technologies de l'informatique sont utilisées. La qualité des reportage est très intéressante et met bien en valeur les vins:
Le plaisir de Roquebrune 2007, le Chateau de Roquebrune 2006 et le Chateau de Roquebrune 2005.

Faites-vous plaisir abonnez-vous.

lundi 5 octobre 2009

Les trois questions de Terre de vins

La revue Terre de Vins nous a demandé notre témoignage sur notre profession. Nous devons répondre à leurs trois questions. Malheureusement ils nous laissent seulement 250 caractères pour répondre à chaque question. Je ne vois pas comment avec aussi peu de mots répondre à des questions aussi importantes pour nous.

Vous semblez révoltés, quel combat menez-vous?
Nous nous battons pour la différence; pour la non standardisation des vins. Les règles de production établies par les nouvelles ODG ne peuvent que nous mener vers une unicité des goûts. Qui dit vin de référence, dit vin standard. Ce qui aujourd'hui fait la force de la France, c'est la diversité des vins proposés. Chaque consommateur peut en fonction de ses goûts trouver le vin qui lui procurera le plaisir qu'il recherche. Dans un monde de plus en plus individualiste c'est l'avenir.
Il ne faut surtout pas copier les vins du nouveau monde. Nous n'arriverons jamais à les imiter au même cout. Le taux horaire français est de 11€/h, le taux horaire allemand de 7€/h, je ne parle pas des taux horaire du Chili ou de l'Argentine.
Restons français et sachons cultiver notre différence. Utilisons cette différence comme outil marketing, et arrêtons de nous mettre des contraintes de production. Il faut passer plus de temps à vendre nos vins et non pas à chercher des règlements pour empêcher nos voisins de produire. Simplifions les démarches administratives. Supprimez les parcours du combattant pour obtenir des aides. Donnons les à tout le monde, sous la forme d'une remise d'impôts ou sous une autre forme. Aujourd'hui les dossiers sont tellement complexes à remplir que seuls les grands groupes ont la ressource humaine pour le faire.

Pourquoi selon vous les vins élevés en barriques ne peuvent être considérés comme naturels?
Autrefois le barrique était un contenant. Elle était remplacée tous les 10 ans. On sait qu'une barrique après 3 ans n'apporte plus de tanins supplémentaires. Aujourd'hui les barriques sont remplacées tous les ans. On ne les utilise plus pour contenir du vin, mais pour apporter un tanin supplémentaire. Là nous ne sommes plus d'accord. Pourquoi continuer à mettre le vin en barriques. Pourquoi ne pas utiliser des copeaux? Aujourd'hui on rajoute des tanins de chène, et demain?
Lorsque l'on ajoute du thé à de l'eau, la boisson obtenue s'appelle du thé. Lorsque l'on ajoute du chène à du vin on devrait appeler cette boisson du chène....

Quelles perspectives d'avenir pour une propriété comme la vôtre?
A long terme: aucune. Tout est fait pour que les petites exploitations disparaissent. Trop d'administratif, trop de contraintes, rien pour nous aider à vendre nos vins. Un rapport de force entre les acheteurs et les producteurs trop défavorable.
Des (ir)responsables syndicaux incompétents qui n'ont rien compris au marché du vin, qui parlent de qualité sans la définir, qui ont accepté toutes les volontés de l'INAO sans se rendre compte qu'ils nous imposaient des réglements qui pouvaient faire disparaitre les AOC. Tous les cahiers des charges des ODG comportent la régle suivante: si le producteur ne respecte pas la loi, il peut perdre l'AOC. Cela signifie que si nous avons un manquement quelconque (par exemple: une erreur dans notre comptabilité, une erreur de stock ....) nous perdons l'appellation. Personne n'a réagi.
Sans parler du temps que nous avons passé à rédiger ces cahiers des charges pour qu'ils soient finalement imposés par l'INAO.

J'ai décidé de ne pas faire trop long. Mais je vais avoir du mal à réduire mes réponses. De toute façon vous connaissez notre point de vue sur cette réforme des ODG.

Continuez de partager notre passion. Venez nous rejoindre lors des prochains salons de fin d'année.

Votre dévoué producteur.

vendredi 2 octobre 2009

Vendanges (suite)

Nous avons ramassé les 3/4 de notre récolte. Nous ramasserons les cabernets ce week-end. Tout se passe bien.
De bonnes conditions climatiques. Une température un peu élevée, qui nous oblige à ramasser une raisin un peu chaud. Mais nos groupes de froid arrivent à faire baisser les températures, donc pas de problème. Nous apprécions de nous être équipés d'une thermo-régulation. Les vinifications seront plus faciles à réaliser et le vin obtenu meilleur.

Nous avons reçu les invitations électroniques pour les salons des vignerons indépendants de Lyon, Lille et Paris. N'hésitez pas à nous les demander et à en faire profiter vos amis et collègues.

Votre dévoué producteur

lundi 28 septembre 2009

Les vendanges ont commencé


Ca y est nous avons commencé à vendanger ce week-end. Nous avons commencé par les parcelles les plus précoces de merlot.

Tout s'est très bien passé. Notre équipe de vendangeurs qui sont les petits enfants de ceux qui vendangeaient déjà avec mon grand-père, ont bien travaillé dans une ambiance très conviviale.

La température était un peu élevée, mais notre thermo-régulation (toute neuve) a pris le relais pour refroidir la vendange.

La première cuve a commencé sa fermentation hier soir. Les couleurs du jus sont très belles.

Croisons les doigts tout se passe bien.

lundi 14 septembre 2009

Le millésime 2009

Pour les purs techniciens, qui souhaitent avoir des informations sur le millésime 2009, voici les propos de Pascal Henot Oenologue de la chambre d'agriculture.

Mévente des vins, prix bas, perte de part de marché… dégâts de grêle… L’ambiance est morose.

Au milieu de ce climat tout en gris, un rayon de soleil, un message optimiste : le millésime 2009 sera qualitatif !
Après avoir été cruelle en mai, la nature a été généreuse, et même très généreuse, comme pour se faire pardonner. Les conditions météorologiques chaudes et sèches ont été idéales fin mai-début juin, sur la fleur, permettant une floraison rapide et très homogène. En secteur précoce, sur Merlot, la mi-floraison est observée vers le 3 juin. Au cours de l’été, une succession de périodes chaudes et de légers arrosages favorisent une bonne croissance de la vigne. Fin juillet-début août, chaleur et sécheresse sont favorables à une véraison rapide et assez homogène. La
mi-véraison du Merlot est observée vers le 3 août.
En appliquant les règles mi-floraison + 110 jours et mi-véraison + 45 jours, ont peu pronostiquer une vendange des Merlots vers le 20 – 25 septembre en situation précoce. Ces éléments montrent une semaine d’avance sur 2008 à la fleur ; et quinze jours d’avance à la véraison. Les données physiologiques du millésime 2009 sont à rapprocher de celles de 2005.
Les moyens actuels de suivi de la maturité permettent de bien comprendre l’évolution des phénomènes et de choisir une date de récolte idéale.
En terme de Maturité Technologique, les Merlots apparaissent presque à maturité puisqu’on observe des degrés aux alentours de 12% et des Acidités Totales proches de 4 g/l H2SO4. néanmoins les Acides Maliques supérieurs à 2,5 g/l sont là pour nous dire que la maturité n’est pas idéale. Il ne s’agit là que de la maturité du jus de raisin et nous savons tous que pour faire du vin rouge, ce qui compte, c’est ce qui se passe dans la peau des raisins.
La Maturité Phénolique montre que la vendange est en phase d’accumulation d’Anthocyanes (méthode CASV) et que l’optimum est encore loin.
La méthode Glories nous révèle que le potentiel en Anthocyanes est important, avec une extractibilité de la couleur encore moyenne et des pépins pas encore mûrs, même s’ils sont en bonne voie.
La méthode DYOSTEM révèle que dans l’ensemble les baies grossissent et que l’essentiel des parcelles est en phase d’accumulation de sucres (chargement). Le profil aromatique est à dominante végétal, avec apparition du fruit frais. Enfin, la dégustation des baies montre des Merlots à la peau épaisse et dure et à la chair encore ferme. La couleur semble importante et se libère assez facilement. Les arômes sont peu présents : disparition du caractère végétal et très peu d’arômes de fruit. Les pépins tendent à s’aoûter mais sont encore astringents.
L’ensemble de ces observations confirme que malgré des degrés élevés, la maturité est encore lointaine et nécessite une quinzaine de jours pour atteindre son optimum.
Le temps actuel, sec et chaud, avec d’importantes amplitudes de températures entre le jour et la nuit (>20°C) est très favorable à une concentration des peaux de raisins en couleur et en arômes de fruit. La qualité sera au rendezvous.

2009, un millésime délicat à vinifier ?
2009 a le profil des grands millésimes. La météo a pour l’instant été idéale, à la fois pour une bonne évolution de la maturité et pour l’état sanitaire. Mais si ce temps chaud et sec se prolonge, on peut craindre une vinification très technique.
Grand millésime rime souvent avec récolte en période chaude, gros degrés, mouts carencés et peu fermentescibles, fin de fermentation difficile, fermentation malolactique délicate, risque Brett… Difficultés que le vinificateur connaît bien et qu’il a appris à maîtriser. La stratégie à mettre en oeuvre est essentiellement préventive :
- Récolte le matin pour bénéficier de températures fraîches ;
- Sulfitage précoce et suffisant ;
- Inertage par le CO2 ;
- Levurage systématique et ajout de facteurs de croissance ;
- Maîtrise thermique ;
- Ensemencement en bactéries lactiques.
Avec une bonne maîtrise des phénomènes fermentaires, le vinificateur peut se concentrer sur l’essentiel du travail de la vinification en rouge : l’extraction de la matière (couleur, arômes, gras, tanins…) afin d’élaborer le vin correspondant au profil recherché.
BONNES VENDANGES à tous !

Souhaitons que ce beau millésime 2009 soit le signe avant coureur d’une sortie de crise…

Pascal Hénot – oenologue, Centre oenologique de Coutras

Les explications ci-dessus sont très interessantes car elles confirment que la partie n'est pas gagnée contrairement aux propos des journalistes.

La date de récolte sera très importante. Nous regrettons de ne pouvoir vendanger que le week-end, puisque nous ne trouvons pas de volontaires en semaine. Ce sont des passionnés qui travaillent déjà en semaine qui nous aident à vendanger, merci à eux.
Les explications ci-dessus montrent que notre métier n'est pas si facile que celà et que même la partie culture est difficile et que le choix de la date de vendange peut mettre en péril une année de travail. Mais c'est notre métier qui est comme cela et il nous plait.....

A bientot

jeudi 10 septembre 2009

L'avis des experts

Cette année encore Dussert Gerber a sélectionné nos vins millésimes 2005 et 2006. C'est une excellente nouvelle.

Un commentaire que j'ai pu trouver sur le blog d'un viticulteur faisait part du mécontentement d'un internaute sur les blogs des viticulteurs auxquels il reprochait de trop parler de leurs récompenses, et pas assez de leur travail. Mais la citation dans un guide n'est-elle pas le fruit de notre travail?

C'est vrai quelle valeur accorder à l'avis de tous ces experts? Pour ne citer que l'avis des experts sur notre millésime 2006. Il a été cité dans la revue belge Vins et terroirs (16/20), a reçu une médaille d'argent à l'International Wine Challenge, mais il n'est pas cité dans le guide Hachette. Quelle valeur accorder à de tels avis?

Sur notre site nous faisons référence au blog du grand jury http://gje.mabulle.com/index.php.

Ce blog fait référence à un article très intéressant sur les guides 2009: guides Bettane et Dessauve et RVF . L'auteur termine en critiquant le guide de Dussert Gerber, traitant ses auteurs de voleurs. Comment peut-on faire confiance à cet auteur qui quelques lignes plus tôt se vante d'avoir Bettane et Poussier(RVF) comme membres de son blog?

C'est difficile pour nous viticulteur de nous y retrouver dans tous ces guides. A qui faire confiance? Quel est l'avis des consommateurs? Tous ces classements sont importants pour nous car ils nous donnent des indications sur les plaisirs des consommateurs, sur leurs goût. C'est un élément très important pour nos vinifications. Mais ces éléments sont-ils fiables? Est-ce que ces guides donnent des avis partagés par les consommateurs, ou définissent-ils des tendances?

N'hésitez pas à nous donner votre opinion. Venez chez les viticulteurs et donnez-nous vos avis.




samedi 29 août 2009

Le début de la fin de la viticulture traditionnelle?


Mauvaise nouvelle: les premières victimes de la réforme des ODG apparaissent.

Deux petits viticulteurs vendent leurs vignes. La réforme des ODG est trop complexe, trop de papiers à remplir. Pour les petits viticulteurs lorsque l'on a qu'une cuve dans ses chais, la traçabilité est réduite à sa plus simple expression, alors pourquoi devoir remplir des papiers? Pourquoi devoir chaque jour écrire ce que l'on fait de ses journées? Avec quel esprit ces nouvelles règles ont-elles été établies?

Le crime profite à ceux qui en décourageant les petits viticulteurs vont acheter à vil prix les vignes de ces petits, concentrant la profession entre les mains de 3 ou 4 grands groupes internationaux. Quel avenir pour la viticulture?

Est-ce l'intérêt de la viticulture française en réduisant le nombre de producteurs de réduire l'offre à quelques produits?

La force de la viticulture française c'est sa diversité. Chacun peut trouver le vin qui va lui plaire. Réduire la viticulture à quelques viticulteurs c'est standardiser les goûts. Vouloir copier les vins du nouveau monde, produits dans de gigantesques wineries c'est se tromper. Les coûts de production dans ces pays seront toujours inférieurs aux coûts de production français.
La force des vins français c'est leur diversité, liée à leur histoire. Plusieurs siècles de culture d'adaptation de la vigne à son terroir ne peuvent disparaitre du jour au lendemain.

Vous qui êtes passionnés défendez les vins français. Aidez-nous à contre carrer les projets des gros investisseurs.

Retrouvez-nous sur http://www.chateauderoquebrune.com


mardi 28 juillet 2009

Mais que font nos représentants?

Depuis 2 mois je suis connecté au réseau social LinkedIn, réseau social anglo-saxon par excellence.

Je suis impressionné par la vision des vins français qu'ont les américains et je mesure le chemin qu'il nous reste à parcourir pour présenter nos vins et faire comprendre aux américains la diversité de nos produits.

Ils ont du mal à comprendre que sur une surface aussi petite que la France nous puissions produire des vins aussi différents. Si personne ne leur explique la diversité géologique de notre pays, la diversité des climats, la diversité des cépages qui sont adaptés à nos sols et à nos climats, la diversité des vinifications, je comprends qu'ils aient autant de mal à nous comprendre.
Mais que font nos représentants?


Pour les américains l'AOC (qui est le modèle que nous cherchons à défendre) n'intervient que pour 9% dans l'acte d'achat. Ce pour quoi nos représentants se battent et qui nous coute si cher à nous viticulteurs, ne représente rien dans la décision d'achat de nos vins.
Mais que font nos représentants?


Heureusement que certains américains nous aident, des passionnés, qui ont parcouru la France pour comprendre nos vins. C'est toujours un plaisir de les recevoir, de voir leurs yeux ébahis lorsque nous leur présentons notre passion, leurs joues s'enflammer lorsqu'ils dégustent nos vins.
Mais ce n'est pas à eux de venir vers nous, c'est à nous d'aller vers eux. Il faut prendre le temps... Mais lorsque vous devez remplir une tonne de papier pour expliquer à un éventuel contrôleur ce que vous faites depuis des générations. Je ne comprends pas. Pourquoi Messieurs nos représentants nous faites vous passer autant de temps au bureau, alors que nous voulions être dehors sur le terrain pour présenter nos vins?

Amis passionnés venez nous rencontrer et nous sortir de nos bureaux.



dimanche 19 avril 2009

Lamproie à la Bordelaise

Préparation : 1 heure - Cuisson: 2 heures

Pour 4 personnes: 1
lamproie de 1kg vivante

8 poireaux

30gr de beurre

30gr de farine

3 oignons

2 gousses d'ail

1 bouquet garni

1 bouteille de Château de Roquebrune

Dans un premier temps, il faut pendre la lamproie par la tête et lui sectionner la queue afin de récupérer le sang. Lorsque tout le sang s'est écoulé, le récupérer et réserver.


Plonger ensuite la lamproie dans l'eau bouillante. A la reprise de l'ébullition, la retirer et enlever la peau.




Couper ensuite le poisson en morceaux identiques. Bien veiller à retirer le nerf central de chaque morceau.


Saler et poivrer chaque morceau puis réserver.




Nettoyer les blancs de poireaux et les couper en petits tronçons. Prendre une cocotte et les faire blanchir.


Laisser cuire le temps que la coloration apparaisse. Ajouter alors la farine en pluie et remuer délicatement. Verser le vin rouge et le bouquet garni, saler et poivrer. Ajouter ensuite les gousses d'ail (broyées).


Porter à ébullition et laisser mijoter pendant 1heure après avoir couvert.

Ajouter alors les morceaux de lamproie dans la cocotte, ouvrir une nouvelle fois et laisser mijoter 1 heure.


Prendre le récipient contenant le sang, y verser environ 25 cl de sauce, délayer puis verser le tout dans la cocotte. Laisser mijoter quelques minutes .

Ailler des toasts, les placer dans un plat chaud, déposer les morceaux de lamproie dessus, et verser la sauce.


Déguster le tout avec un Château de Roquebrune.

samedi 14 mars 2009

Les côtes de porc de Marcel


Une recette simple pour l'été, facile à réaliser: des côtes de porc. Mais comment faire pour qu'elles ne soient pas trop sèches? C'est mon beau-père qui m'a donné la solution.


Il faut faire macérer les cotes 12 heures sur chaque face (soit 24 heures au total) dans un mélange 50-50 d'huile classique et d'huile d'olive, et rajouter des herbes de provence pour parfumer le tout.

Le lendemain il faut faire cuire les côtes à la poële ou au barbecue, servir avec des pommes de terre sautées et des haricots vert.

Un Chateau de Roquebrune 2005 ou mieux un Plaisir de Roquebrune 2007 pourra accompagner votre recette.

Réservez votre week-end du 26 avril, Chateau de Roquebrune ouvrira ses portes à l'occasion des journées portes-ouvertes de Lalande de Pomerol.

jeudi 5 mars 2009

Un beau salon

Nous étions présents ce week-end à Figeac (dans le Lot: beau petit village du centre de la France), pour un marché aux vins, organisé par le Rotary Club de Figeac.
Cette manifestation qui existe depuis 8 ans fut un succès et peut être considéré comme un modèle de partenariat.
Tout le monde y est gagnant parce que concerné par la réussite du salon.
Le viticulteur car ses frais sont proportionnels à ses ventes. Enfin une solution qui promeut la solidarité entre les viticulteurs, les plus grands noms participant à la promotion des plus petits.
Les organisateurs qui doivent tout faire pour attirer des clients à cette manisfestation.
Les clients qui peuvent trouver au même endroit des vins d'une qualité remarquable.
Le tout dans une ambiance très sympathique où les liens qui se créent entre les organisateurs et les viticulteurs sont très forts.
Bravo, il faut continuer.

lundi 16 février 2009

Marché aux vins de Figeac (46 Lot)



Nous serons à Figeac à la fin du mois. Le marché aux vins de Figeac se tiendra dans l'espace F. Miterrand le samedi 28 février et le dimanche 1er mars.


Venez nous rencontrer et profitez de cette occasion pour visiter cette belle région dont vous pourrez voir un aperçu sur ce lien :http://www.france-voyage.com/photos/figeac-9908.htm

Vous pourrez trouver sur http://www.ville-figeac.fr/ot/index.htm les renseignements utiles sur la ville, et sur http://www.tourisme-figeac.com/ les informations sur votre restauration et votre hébergement.

Votre dévoué producteur qui vous attend dans cette belle région.


samedi 7 février 2009

Une nouvelle année commence

Le 30/01/2009: salon de Rennes.

Ce salon est très difficile. Depuis 9 ans les Vignerons Indépendants n'ont pas réussi à percer. Les Rennais ont la chance d'avoir 3 salons de vin par an. Ce qui est une chance pour eux n'en est pas forcément une pour nous. A trop solliciter les consommateurs nous risqons de les fatiguer. Mais lequel des 3 organisateur de salon est prêt à lacher la partie? Toujours est-il que le temple du vin fut bien calme.

C'est dommage car les vins proposés étaient excellents.
A nous de nous rendre plus accessible et de trouver les solutions pour nous rendre chez les consommateurs sans que celà nous coute trop cher en temps et en argent.
Les consommateurs deviennent de plus en plus inaccessibles et les contraintes législatives nous rendent de moins en moins disponibles. Il faudra pourtant bien que nous trouvions un moyen de nous rencontrer pour partager nos passions.
Profitez de ce blog pour nous donner des idées de rencontres.

mardi 27 janvier 2009

Bonne année 2009



L'année 2009 commence péniblement comme l'année 2008 avait mal terminé.
Dans un cas "la crise" était provoquée par l'homme qui a créé un monde virtuel autour du monde bien réél de l'entreprise.
Il apparait une déconnexion complète entre la valeur boursière de l'entreprise qui repose sur un marché de l'occasion et la valeur réelle de l'enteprise qui repose, en plus de ses actifs, sur la valeur de ses salariés.
Il est bien dommage que la crise boursière entraine (sans raison à mon avis) une crise économique. A qui profite cette crise?
2009 a commencé par des catastrophes naturelles pour nous rappeler que la nature est reine et que nous devons composer avec elle. Cette crise concerne tout un chacun et doit nous rappeler que nous sommes minuscules par rapports aux éléments. Ce sont les valeurs d'entraide qui doivent etre mis en avant. Il faut arrêter de rester chacun dans son coin, de penser que le voisin est méchant, que nous avons tout compris et que les autres sont des idiots. Il vaut revenir aux vraies valeurs, celles du partage. 1+1 ça fait plus de 2 quand on s'entraide.
Le syndicat de Lalande de Pomerol l'a peut être compris en mettant en commun un système de bio-vigilance qui nous permettra de réduire les traitements.
Comme quoi 2009 pourra être une belle année de progrès et de retour aux valeurs nobles.
Bonne année 2009