dimanche 26 février 2012

Marchés aux vins de Mars

Le mois de mars est le mois des marchés aux vins.

Les 3 et 4 mars nous serons présents au marché aux vins organisé par le Rotary de Figeac, espace François Mitterrand.

Les 10 et 11 mars nous serons présents au marché aux vins organisé par le Rotary d'Egletons, espace Ventadour d'Egletons.

Les 17 et 18 mars nous serons présents au marché aux vins organisé par le Rotary de Saint Alban.

Les 31 mars et 1er avril nous serons présents au marché aux vins organisé par le Rotary d'Agde au Moulin des Evêques à Agde.

Lors de ces marchés aux vins 10% de notre CA est reversé aux oeuvres de ces rotary.
C'est un bon concept, car chacun y trouve son compte. Les viticulteurs, car les frais sont partagés au prorata du CA, les rotariens qui gagnent de l'argent pour leurs oeuvres par leur travail en faisant venir beaucoup de monde, et les clients par la qualité des vins proposés. Le tout dans une embiance conviviale et bon enfant.

Je reste à votre disposition pour d'autres renseignements.

Votre dévoué producteur.

lundi 13 février 2012

Une belle histoire romanesque

Je viens de terminer le livre "Quai des Chartrons" de Jean-Paul Malaval. C'est une belle histoire romanesque qui permet de mieux comprendre le monde du vin bordelais du début du siècle.


Des vins algériens vendus comme du Bordeaux. J'ai toujours cru que c'était une légende. Info ou intox?
Toujours est-il que c'est le négoce qui gagne à chaque fois. Le vin produit par les viticulteurs bordelais ne servant que de variable d'ajustement pour satisfaire le marché mondial.

Plus de cent ans plus tard pas d'évolution. C'est toujours le négoce qui tient les rênes. C'est celui qui vend qui a raison. Si le marché ne veut plus de vin de bordeaux, ou si le négoce veut des vins moins chers pour se faire une marge plus grande, c'est lui qui a les cartes en main, il peut changer de fournisseur comme il veut, alors qu'un viticulteur ne peut pas déplacer ses vignes ou se mettre à changer de production du jour au lendemain.

C'est le métier de viticulteur lui-même qui change. Nous passons plus de temps derrière un ordinateur pour présenter et vendre nos vins que dans nos vignes. Nous sommes de plus en plus vendeurs et gestionnaires qu'agriculteurs.
Nous sommes coincés entre une nature qui demande de plus en plus d'attention, et un marché qui nous réclame aussi de plus en plus.

Des deux je préfère la nature qui nous apporte la beauté et le futur de nos enfants. Mais sans client à quoi sert la culture de la vigne?
Il faut trouver le juste compromis. Mais il faut aussi que nos clients comprennent que nous devons passer du temps dans nos vignes.
Tout le temps que nous passons avec eux dans les foires, les salons, les livraisons, c'est du temps que nous ne passons pas à soigner nos vignes.

Un jour un de nos clients pour une livraison de 12 bouteilles m'a demandé de gouter nos vins. Non seulement je lui livre le vin chez lui, mais il veut que j'ouvre 2 bouteilles pour gouter mon vin. Comment est-ce que je dois réagir? Est-qu'il goute le vin qu'il achète en grande surface? Est-ce qu'il a un conseiller dans sa grande surface chaque fois qu'il passe dans le rayon vins?
On peut organiser des dégustations, mais il faut que le client invite des amis. Une dégustation pour une vingtaine de clients ce n'est pas un problème et cela nous fait plaisir de l'organiser. Mais le vin doit rester un moment de convivialité et non pas un moment de plaisir solitaire. Aidez-nous à vendre nos vins. Partageons des moments ensembles, regroupons nous pour des dégustations ou des commandes. Chacun y trouvera son compte.

Votre dévoué producteur