Aujourd'hui, je souhaite répondre aux propos de Stéphane Toutoundji notre œnologue au sujet du classement des vins de St Emilion.
Je suis d'accord avec lui sur les conséquences de cet imbroglio qui ternit l'image de ce classement.
Mais je trouve cette affaire symptomatique de ce qui se passe dans le milieu du vin bordelais aujourd'hui.
Je suis d'accord avec lui sur les conséquences de cet imbroglio qui ternit l'image de ce classement.
Mais je trouve cette affaire symptomatique de ce qui se passe dans le milieu du vin bordelais aujourd'hui.
Les passionnés trouveront la genèse de cette affaire dans "La Pourriture Noble " de William Echickson aux éditions Grasset. Ce livre explique les raisons des changements dans le milieu viticole bordelais depuis les années 1995. Deux groupes s'affrontent les "Modernes" et les "Anciens". Ce que ces personnes n'ont pas compris c'est que le vin français est associé à son image et que la guerre que se livre ces personnes ne peut que nuire au vin français.
A qui profite le crime? Quel est le troisième larron?
Pour moi il faut arrêter de vouloir classer les vins selon des critères subjectifs comme les qualités organoleptiques. Tout classement effectué selon ces critères sera juridiquement annulé, car trop dépendant de la subjectivité et de la non reproductibilité de la dégustation.
Pour moi il faut arrêter de vouloir classer les vins selon des critères subjectifs comme les qualités organoleptiques. Tout classement effectué selon ces critères sera juridiquement annulé, car trop dépendant de la subjectivité et de la non reproductibilité de la dégustation.
De plus et c'est à mes yeux le reproche le plus important, ces dégustations ne prennent pas en considération l'avis du consommateur final. C'est lui qui paie, c'est lui qui doit juger.
Revenons à la méthodologie de 1855. C'est la valeur marchande des vins qui doit déterminer un éventuel classement. C'est aux comptables de le faire selon des critères liés à la valeur du prix de vente du tonneaux ou de la bouteille. Même si on peut trafiquer ces chiffres une année ce ne sera pas possible de la faire sur 10 ans.
Revenons à un pragmatisme pur et dur, qui ne permet aucune magouille…., et arrêtons de nous battre entre nous.
Revenons à la méthodologie de 1855. C'est la valeur marchande des vins qui doit déterminer un éventuel classement. C'est aux comptables de le faire selon des critères liés à la valeur du prix de vente du tonneaux ou de la bouteille. Même si on peut trafiquer ces chiffres une année ce ne sera pas possible de la faire sur 10 ans.
Revenons à un pragmatisme pur et dur, qui ne permet aucune magouille…., et arrêtons de nous battre entre nous.
Aujourd'hui je dois faire un vin qui plait à mes collègues avant de plaire à mes clients.
Nous marchons sur la tête.
Retrouvez-nous sur www.chateauderoquebrune.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire