Le sujet est vraiment à l’ordre
du jour. Trois articles viennent de paraitre sur la viticulture durable par la
chambre d’agriculture et les deux autres dans l’Avenir Aquitain, l’un sur la
biodiversité pour de meilleurs vins et l’autre sur la Loi sur l’eau.
Pour l’instant nous allons
laisser de côté la Loi sur l’eau qui fera l’objet d’un autre post tellement le
sujet est sensible et mal préparé par nos politiques (une fois de plus les
agriculteurs ont été mis de côté lors de la rédaction de cette Loi qui a été conçue
par des bureaucrates citadins).
Le travail du sol représente
une technique alternative aux herbicides très répandue. Cependant depuis
de nombreuses années d'autres stratégies qui reposent sur une gestion du
couvert végétal voient le jour. Ainsi, il n'est pas rare de rencontrer dans les
vignes, des semoirs, tondeuses ou rouleaux hacheurs.
Dans la plupart des cas, le fait de
laisser l'enherbement naturel couvrir le sol pendant l'hiver lui permettra
d'être protégé des pluies dé-structurantes et des problèmes d'érosion.
Néanmoins, le tassement des sols dû
aux nombreux passages des engins pendant toute l'année est réel et impose des
opérations de décompactage ou sous-solage. Ces opérations doivent être
réalisées avec prudence et jamais de manière systématique. Réalisé dans de
mauvaises conditions, le remède peut s'avérer pire que le mal.
Une action physique sur le sol peut
également être obtenue grâce aux engrais verts. Les plantes utilisées comme
engrais vert ont un cycle décalé par rapport à celui de la vigne. Leurs besoins
en éléments minéraux n'a donc pas lieu au même moment que la vigne.
Château de Roquebrune va utiliser
ces plantes pour :
Structurer ses sols : l'action
mécanique des racines permet un décompactage biologique et un ameublissement du
sol de l'inter-rang en profondeur. Les exsudats racinaires ainsi que les
microorganismes de la rhizosphère contribuent à une stabilité plus importante
des particules de terre ;
Stimuler l'activité biologique des
sols, et se servir des propriétés de certaines plantes pour protéger la vigne
contre les attaques de certains champignons (pourridié), ou vers (nématodes).

Nous avons réalisé ces essais en grandeur nature. Nous allons voir comment la vigne va réagir et comment les équilibres vont se mettre en place.
Nous vous tiendrons au courant des résultats de ces essais sur ce blog ou en temps réel sur Facebook où nous venons de créer une page pour notre exploitation.
A bientôt
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