Couleurs et
tendances 2013
Bien avant le
prélèvement de la part des anges qui bénissent chaque cuvée par leur lente et légendaire
« taxe », le tout premier
contact avec le vin pour le viticulteur, l’œnologue ou, plus tard, le
consommateur-amateur de vin, est visuel.
A l’instar
du merlot majoritaire chez nous, du cabernet-sauvignon ou encore du cabernet
franc que nous choyons au château de Roquebrune, la quasi-totalité des cépages utilisés pour faire du
vin, qu’ils soient noirs ou blancs, ont une pulpe (et donc un jus) presque
incolore, en tout cas très pâle.
Pourtant à partir de ces
raisins, on peut obtenir des vins presque noir en couleur, et d’autres qui
seront pourpres, rouges foncés, rouges plus clairs en une infinité de
déclinaisons selon les régions et les variétés utilisées. Pour élaborer un vin
rouge, le secret se cache dans la peau des raisins noirs (ou rouges), puis,
pour les nuances, dans la maturité de ces raisins et dans les détails du
processus de transformation.
Pour la plupart des vins
rouges, le foulage, dont l’historique avait fait l’objet d’un précédent article
dans notre blog, permet et favorise le contact et les échanges rapides entre
peaux et jus, libérant, sous le double effet de la chaleur et de l’alcool, les
molécules colorantes contenues dans la peau des raisins noirs. Cette phase bien
souvent appelée « macération » peut se prolonger plus ou moins afin d’extraire
davantage de couleur, mais aussi des saveurs, comme par exemple les tanins pour
les cépages qui en sont riches.

A bientôt lors d'un prochain article ou sur notre stand www.chateauderoquebrune.com/salon.htm