Livraisons sur Toulouse le 3 novembre.
Salon des Ingénieurs Vignerons à Lyon le 6 novembre.Livraisons sur Lyon, Grenoble, Chambery et Annecy du 6 au 8 novembre.
Salon des Vignerons indépendants à Lille Grand Palais du 19 au 22 novembre.
Le vignoble du CHATEAU de ROQUEBRUNE,situé à LALANDE DE POMEROL, est cultivé depuis 1880 avec le soin nécessaire à l'élaboration d'un grand vin.
Ce blog vous présentera notre métier et les difficultés que nous rencontrons pour mettre votre plaisir en bouteilles.
Our news
Livraisons sur Toulouse le 3 novembre.
Salon des Ingénieurs Vignerons à Lyon le 6 novembre.
LE SAVIEZ-VOUS ?
De 1894 à 1900, il
existait un vélodrome à Libourne.
Le contre la montre va
passer à 200m de l’emplacement de ce vélodrome, qui a malheureusement été
démonté en 1900.
Il avait été construit par notre ancêtre Pierre Bretonnet qui en était le Président. C’est grâce au journal L’UNION MONARCHIQUE que nous avons pu obtenir quelques informations : « Il était situé à Brun, à 1,5km du centre de la ville, dans le quartier populeux des Fontaines, devenu l’un des plus déshérités. Il fut inauguré le 1er avril 1894. Sa piste en ciment mesurait 333,33m.
Pierre-Camille Bretonnet,
son frère, fit le Bordeaux-Paris de 1896 et finit 7ème. Il s’associa
avec son aîné et mourut des suites de la 1ère Guerre Mondiale.
Malgré tous les efforts du
président pour l’aménager : café restaurant à côté des tribunes, salle de
douches, tarifs adaptés, courses variées et même la venue de Buffalo Bill, le
vélodrome n’obtint pas le succès espéré et disparut du cadastre en 1900.
Qu’en reste-t-il ?
Ensuite le vélo fut
remplacé par l’automobile et Pierre, avec son beau-frère, installa des garages
dans la ville. Toujours entreprenant, dans le quartier de Brun, il créa une
scierie mécanique à vapeur.
Malgré nos recherches, nous n’avons pas pu trouver de photo ou de cartes représentant le vélodrome. Nous n’avons que des articles de journaux et des publicités.
Pour la petite histoire, notre ailleul a fermé le vélodrome en 1900 et récupéré les pierres pour construire les maisons du quartier. Et vendu le terrain qui se trouvait en appellation Pomerol (1000k€ l’ha) pour acheter les vignes du Château de Roquebrune qui se trouvent en appellation Lalande de Pomerol (200k€ l’ha). On ne peut pas toujours être bon, et c’est plus facile de critiquer une fois que l’histoire est écrite.
A l'occasion du Tour de France, nous ouvrons nos portes pour vous faire partager notre passion.
Famille GUINJARD
CHATEAU de
ROQUEBRUNE
6 route des Galvesses.
33500
LALANDE DE POMEROL
Tél. : 06 62
15 08 92
chateauderoquebrune@lalande-pomerol.com
Facebook : /ChateaudeRoquebrune
Coordonnées GPS : 44.951801, -0.228095
Encore un caviste qui usurpe
l’identité de notre premier vin, la cuvée Reine, pour vendre notre deuxième
vin. Faites attention aux arnaques. Le vin vendu doit avoir la même étiquette
que le vin présenté sur internet. Si ce n’est pas le cas c’est une fraude.
Depuis plusieurs années je vous parle de ces problèmes de premiers vins et de deuxièmes vins.
Au château de Roquebrune, notre
premier vin s’appelle Château de Roquebrune, cuvée Reine ou A Claude pour le
2015. Ce premier vin est obtenu par assemblage de tout ou partie de nos
meilleures cuves. C’est une opération délicate menée avec notre œnologue, où
nous choisissons le meilleur de nos meilleures cuves. Ce peut être 10% de la
cuve A, 45% de la cuve C et 45% de la cuve D. Le reste de ces cuves et des
cuves non sélectionnées va constituer notre second vin que nous allons vendre
sous notre nom de château au négociant. Cet assemblage même s’il est de qualité
car élaboré à partir des raisins que nous produisons, est moins intéressant que
celui de notre premier vin, car obtenu avec des proportions de cuves que nous
ne maitrisons pas, puisque c’est le reste des cuves sélectionnées pour le
premier vin.
Alors pourquoi l’appeler château
de Roquebrune ? C’est la loi de 1983, qui n’autorise l’utilisation d’un
deuxième nom de château, que si ce deuxième nom existait avant 1983. Même si
nous produisons du vin depuis le début du 20ieme siècle, nous n’avons pas de
deuxième nom de château puisque nous n’en avions pas besoin ; notre vin
étant vendu en totalité au négoce. Donc la différence va se faire sur le nom de
la cuvée. Notre négoce va vendre un château de Roquebrune avec un autre nom de
cuvée et une autre étiquette.
Contractuellement notre négoce ne
doit vendre notre deuxième vin qu’à la restauration et pas par internet, pour
éviter que nous nous trouvions sur les mêmes circuits de distribution. C’est ce
qu’il ne fait pas. Ou plutôt c’est ce qu’il ne contrôle pas. Maintenant c’est
aussi au client de contrôler ce qu’on lui vend. Sur la capsule du récoltant va
figurer le mot « Récoltant » et l’étiquette ne vas pas être la même.
En plus sur cette étiquette il devra figurer le nom du metteur en bouteille.
C’est souvent écrit en très petits caractères.
Mais comment font-ils pour vendre notre vin moins cher que vous ?
Déjà ils font des économies
d’échelle. Je paie la bouteille 41cts, ils la paient 7cts. Je paie l’étiquette
50cts, ils la paient 14cts. Ils font des économies sur les cartons. Leurs
cartons n’ont pas d’intercalaires, les bouteilles se frottent les unes aux
autres, encore 30cts/bt d’écart.
Les frais de filtration, les
frais de mise représentent encore 2€/bt. Il faut savoir que c’est nous qui
surveillons leur mise en bouteilles gratuitement. En 20ans, je n’ai jamais
rencontré mon négociant sur la ligne de mise en bouteille.
Ils font des économies sur la
qualité des bouchons. Je choisis les bouchons naturels les plus chers, ils
choisissent les moins chers, encore un écart de 40cts.
Pour le bouchon je ne dis rien.
Car nous connaissons au niveau mondial une pénurie de bouchons naturels.
Sachant qu’il faut 49 ans pour qu’un chêne produise ses premiers bouchons, nous
ne sommes pas prêts à résorber la pénurie.
Je choisis les bouchons les plus
chers car notre vin peut se conserver plus de 20 ans. Alors que le vin vendu en
grande distribution ou en restaurant sera bu rapidement.
Ils font des économies sur les
frais de transport. L’envoie de 24bts par transporteur c’est 36€TTC, soit 1,5€/bt.
L’envoie de 600bts c’est 0.5€/bt. Dans ce cas c’est vous qui payez le transport
en venant chercher la bouteille.
Mais il me manque toujours 2€/bt
d’écart à justifier. J’ai mis du temps à réaliser que c’était moi qui payais
leurs frais marketing.
Je présente mes vins aux
journalistes et aux critiques. J’envoie mes échantillons dans le monde entier.
Je présente mes vins aux concours. Tout ceci représente des frais très
importants. D’où l’intérêt du négoce d’entretenir la confusion entre leurs vins
et nos premiers vins et de se servir de mon marketing. Quoi de plus facile en
utilisant sur internet des robots qui recherchent mes publications.
Je ne vends mon vin que chez
quelques cavistes, qui connaissent mon travail et qui le respectent. Ils
connaissent très bien les vins qu’ils vendent et sont d’excellent conseil pour
associer les vins à votre cuisine et vos goûts. Evidement ils vendent mon vin
le même prix que moi.
Donc continuez à acheter vos vins en direct, vous serez sûrs de leur provenance.
De tous temps on a utilisé le pressoir pour écraser les grappes de raisin. On écrase le raisin pour obtenir du vin blanc ou du rosé avant fermentation, ou le marc après fermentation des raisins rouges.
Au Moyen Age on utilisait des pressoirs en bois.
ou celui-ci à vis centrale
Puis ces pressoirs ont été remplacés par des pressoirs à vis en acier ou en fonte. Ces pressoirs sont dits verticaux, car l’effort de pression est exercé verticalement. Mon grand père utilisait un tel pressoir. La pression était exercée grâce à une très grande barre, qui permettait d’amplifier l’effort, en augmentant la distance d’effort de l’axe. L’écrou était muni d’un cliquet qui empêchait la roue de revenir dans l’autre sens. Lorsque plus aucun jus ne sortait de la cage, on démontait le tout, on re bêchait le marc, et on re pressait pour essayer d’extraire encore un peu de jus.
Puis ce sont les pressoirs verticaux à vis qui ont fait leur apparition. La vis d’une seule pièce était usinée avec deux filetages inversés pour entrainer deux disques en opposition. Cette vis était mue par un moteur électrique. Plus besoin de la force de l’homme pour presser.
Pour permettre une meilleure extraction pour les vins blanc et vins rosé, la vis a été remplacée par une membrane mise sous pression par un compresseur.
Les inconvénients de ces pressoirs sont :
- la difficulté pour les remplir,
car les ouvertures sont très petites,
- la difficulté pour les vider,
car il fallait mettre le marc sec par terre et le reprendre à la pelle pour l’emmener
au lieu d’évacuation.
- la difficulté de nettoyage de
la cage.
Avec l’apparition des vérins
hydraulique, ce sont les pressoirs verticaux qui ont fait leur réapparition, en
remplaçant la vis centrale par un vérin hydraulique. Les cages sont plus
petites, mais plus faciles à manipuler. Equipés de deux cages, on peut en
remplir une pendant que l’autre est en pressée. Ces cages peuvent être manipulées
grâce à un chariot élévateur. Etant plus facile à manipuler elles sont plus
faciles à nettoyer.
Le pressage est une opération importante. Il ne faut pas presser trop fort pour ne pas extraite les mauvais tanins des pépins, et pas assez fort pour perdre du jus. De plus si le marc n'est pas assez pressé le démoulage risque d'être compliqué.
Mais les systèmes hydrauliques sont équipés de manomètres qui permettent de contrôler la pression et de se fixer des repères. En fonction du millésime on peut même réaliser des cycles de pression, ou séparer les jus à forte pression et basse pression pour sélectionner ses vins de presse.