vendredi 1 octobre 2021

Programme de livraison deuxième semestre 2021




Livraisons sur Toulouse le 3 novembre.

Salon des Ingénieurs Vignerons à Lyon le 6 novembre.
Livraisons sur Lyon, Grenoble, Chambery et Annecy du 6 au 8 novembre.


Salon des Vignerons indépendants à Lille Grand Palais du 19 au 22 novembre.

Livraisons sur Aix, Marseille, Toulon et Nice du 24 au 26 novembre.

Livraisons sur Pau et Tarbes les 29 et 30 novembre.

Livraisons sur Paris début décembre


lundi 12 juillet 2021

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

 

De 1894 à 1900, il existait un vélodrome à Libourne.

Le contre la montre va passer à 200m de l’emplacement de ce vélodrome, qui a malheureusement été démonté en 1900.

 


Il avait été construit par notre ancêtre Pierre Bretonnet qui en était le Président. C’est grâce au journal L’UNION MONARCHIQUE que nous avons pu obtenir quelques informations : « Il était situé à Brun, à 1,5km du centre de la ville, dans le quartier populeux des Fontaines, devenu l’un des plus déshérités. Il fut inauguré le 1er avril 1894. Sa piste en ciment mesurait 333,33m.

 



 Qui était Pierre Bretonnet ou Bretonet ?

 Sa famille était originaire de Dordogne et la pauvreté les fit fuir en Gironde, lors de la Révolution, du côté de Gours. C’étaient des menuisiers puis des agriculteurs. Pierre naquit en 1862 et mourut en 1943. A cause de la misère, il décida de partir faire son tour de France, comme menuisier. Son parcours s’arrêta à Libourne où il épousa la fille de son maître, en 1885. Il était plutôt intéressé par le vélo qui pointait sa roue. Il décida de faire le Bordeaux-Paris pour terminer 9ème en 1892. Il fut remarqué par la firme anglaise Cleveland Rover. C’est ainsi qu’il devint le représentant de cette marque à Libourne et à Bordeaux. Il décida alors de faire construire le vélodrome dont on parle sur une partie du terrain qu’il avait acheté en 1894.

 


 

Pierre-Camille Bretonnet, son frère, fit le Bordeaux-Paris de 1896 et finit 7ème. Il s’associa avec son aîné et mourut des suites de la 1ère Guerre Mondiale.

 

Malgré tous les efforts du président pour l’aménager : café restaurant à côté des tribunes, salle de douches, tarifs adaptés, courses variées et même la venue de Buffalo Bill, le vélodrome n’obtint pas le succès espéré et disparut du cadastre en 1900.

 

Trace d’une affiche concernant la publicité faite pour la venue de Buffalo Bill à Libourne sur un mur de la ville


Qu’en reste-t-il ?

 Une rue : le chemin du vélodrome à Libourne.

 Une villa et des échoppes construites à partir des matériaux de récupération.

 

Ensuite le vélo fut remplacé par l’automobile et Pierre, avec son beau-frère, installa des garages dans la ville. Toujours entreprenant, dans le quartier de Brun, il créa une scierie mécanique à vapeur.

Malgré nos recherches, nous n’avons pas pu trouver de photo ou de cartes représentant le vélodrome. Nous n’avons que des articles de journaux et des publicités.

Pour la petite histoire, notre ailleul a fermé le vélodrome en 1900 et récupéré les pierres pour construire les maisons du quartier. Et vendu le terrain qui se trouvait en appellation Pomerol (1000k€ l’ha) pour acheter les vignes du Château de Roquebrune qui se trouvent en appellation Lalande de Pomerol (200k€ l’ha). On ne peut pas toujours être bon, et c’est plus facile de critiquer une fois que l’histoire est écrite.


A l'occasion du Tour de France, nous ouvrons nos portes pour vous faire partager notre passion.


Famille GUINJARD

CHATEAU de ROQUEBRUNE

 

6 route des Galvesses.

33500   LALANDE   DE    POMEROL

Tél. :  06 62 15 08 92

 chateauderoquebrune@lalande-pomerol.com

www.chateauderoquebrune.com

Facebook :  /ChateaudeRoquebrune

Coordonnées GPS : 44.951801, -0.228095

 

dimanche 10 janvier 2021

Premier et deuxième vin?

 

Encore un caviste qui usurpe l’identité de notre premier vin, la cuvée Reine, pour vendre notre deuxième vin. Faites attention aux arnaques. Le vin vendu doit avoir la même étiquette que le vin présenté sur internet. Si ce n’est pas le cas c’est une fraude.


Depuis plusieurs années je vous parle de ces problèmes de premiers vins et de deuxièmes vins.

Au château de Roquebrune, notre premier vin s’appelle Château de Roquebrune, cuvée Reine ou A Claude pour le 2015. Ce premier vin est obtenu par assemblage de tout ou partie de nos meilleures cuves. C’est une opération délicate menée avec notre œnologue, où nous choisissons le meilleur de nos meilleures cuves. Ce peut être 10% de la cuve A, 45% de la cuve C et 45% de la cuve D. Le reste de ces cuves et des cuves non sélectionnées va constituer notre second vin que nous allons vendre sous notre nom de château au négociant. Cet assemblage même s’il est de qualité car élaboré à partir des raisins que nous produisons, est moins intéressant que celui de notre premier vin, car obtenu avec des proportions de cuves que nous ne maitrisons pas, puisque c’est le reste des cuves sélectionnées pour le premier vin.

Alors pourquoi l’appeler château de Roquebrune ? C’est la loi de 1983, qui n’autorise l’utilisation d’un deuxième nom de château, que si ce deuxième nom existait avant 1983. Même si nous produisons du vin depuis le début du 20ieme siècle, nous n’avons pas de deuxième nom de château puisque nous n’en avions pas besoin ; notre vin étant vendu en totalité au négoce. Donc la différence va se faire sur le nom de la cuvée. Notre négoce va vendre un château de Roquebrune avec un autre nom de cuvée et une autre étiquette.

Contractuellement notre négoce ne doit vendre notre deuxième vin qu’à la restauration et pas par internet, pour éviter que nous nous trouvions sur les mêmes circuits de distribution. C’est ce qu’il ne fait pas. Ou plutôt c’est ce qu’il ne contrôle pas. Maintenant c’est aussi au client de contrôler ce qu’on lui vend. Sur la capsule du récoltant va figurer le mot « Récoltant » et l’étiquette ne vas pas être la même. En plus sur cette étiquette il devra figurer le nom du metteur en bouteille. C’est souvent écrit en très petits caractères.


Mais comment font-ils pour vendre notre vin moins cher que vous ?

Déjà ils font des économies d’échelle. Je paie la bouteille 41cts, ils la paient 7cts. Je paie l’étiquette 50cts, ils la paient 14cts. Ils font des économies sur les cartons. Leurs cartons n’ont pas d’intercalaires, les bouteilles se frottent les unes aux autres, encore 30cts/bt d’écart.

Les frais de filtration, les frais de mise représentent encore 2€/bt. Il faut savoir que c’est nous qui surveillons leur mise en bouteilles gratuitement. En 20ans, je n’ai jamais rencontré mon négociant sur la ligne de mise en bouteille.

Ils font des économies sur la qualité des bouchons. Je choisis les bouchons naturels les plus chers, ils choisissent les moins chers, encore un écart de 40cts.

Pour le bouchon je ne dis rien. Car nous connaissons au niveau mondial une pénurie de bouchons naturels. Sachant qu’il faut 49 ans pour qu’un chêne produise ses premiers bouchons, nous ne sommes pas prêts à résorber la pénurie.

Je choisis les bouchons les plus chers car notre vin peut se conserver plus de 20 ans. Alors que le vin vendu en grande distribution ou en restaurant sera bu rapidement.

Ils font des économies sur les frais de transport. L’envoie de 24bts par transporteur c’est 36€TTC, soit 1,5€/bt. L’envoie de 600bts c’est 0.5€/bt. Dans ce cas c’est vous qui payez le transport en venant chercher la bouteille.

Mais il me manque toujours 2€/bt d’écart à justifier. J’ai mis du temps à réaliser que c’était moi qui payais leurs frais marketing.

Je présente mes vins aux journalistes et aux critiques. J’envoie mes échantillons dans le monde entier. Je présente mes vins aux concours. Tout ceci représente des frais très importants. D’où l’intérêt du négoce d’entretenir la confusion entre leurs vins et nos premiers vins et de se servir de mon marketing. Quoi de plus facile en utilisant sur internet des robots qui recherchent mes publications.

Je ne vends mon vin que chez quelques cavistes, qui connaissent mon travail et qui le respectent. Ils connaissent très bien les vins qu’ils vendent et sont d’excellent conseil pour associer les vins à votre cuisine et vos goûts. Evidement ils vendent mon vin le même prix que moi.

Donc continuez à acheter vos vins en direct, vous serez sûrs de leur provenance.

mercredi 14 octobre 2020

Le pressage au cours du temps

De tous temps on a utilisé le pressoir pour écraser les grappes de raisin. On écrase le raisin pour obtenir du vin blanc ou du rosé avant fermentation, ou le marc après fermentation des raisins rouges.

Au Moyen Age on utilisait des pressoirs en bois.


ou celui-ci à vis centrale


Puis ces pressoirs ont été remplacés par des pressoirs à vis en acier ou en fonte. Ces pressoirs sont dits verticaux, car l’effort de pression est exercé verticalement. Mon grand père utilisait un tel pressoir. La pression était exercée grâce à une très grande barre, qui permettait d’amplifier l’effort, en augmentant la distance d’effort de l’axe. L’écrou était muni d’un cliquet qui empêchait la roue de revenir dans l’autre sens. Lorsque plus aucun jus ne sortait de la cage, on démontait le tout, on re bêchait le marc, et on re pressait pour essayer d’extraire encore un peu de jus.


Puis ce sont les pressoirs verticaux à vis qui ont fait leur apparition. La vis d’une seule pièce était usinée avec deux filetages inversés pour entrainer deux disques en opposition. Cette vis était mue par un moteur électrique. Plus besoin de la force de l’homme pour presser.


Pour permettre une meilleure extraction pour les vins blanc et vins rosé, la vis a été remplacée par une membrane mise sous pression par un compresseur.


Les inconvénients de ces pressoirs sont :

- la difficulté pour les remplir, car les ouvertures sont très petites,

- la difficulté pour les vider, car il fallait mettre le marc sec par terre et le reprendre à la pelle pour l’emmener au lieu d’évacuation.

- la difficulté de nettoyage de la cage.

Avec l’apparition des vérins hydraulique, ce sont les pressoirs verticaux qui ont fait leur réapparition, en remplaçant la vis centrale par un vérin hydraulique. Les cages sont plus petites, mais plus faciles à manipuler. Equipés de deux cages, on peut en remplir une pendant que l’autre est en pressée. Ces cages peuvent être manipulées grâce à un chariot élévateur. Etant plus facile à manipuler elles sont plus faciles à nettoyer.


Le pressage est une opération importante. Il ne faut pas presser trop fort pour ne pas extraite les mauvais tanins des pépins, et pas assez fort pour perdre du jus. De plus si le marc n'est pas assez pressé le démoulage risque d'être compliqué. 

Mais les systèmes hydrauliques sont équipés de manomètres qui permettent de contrôler la pression et de se fixer des repères. En fonction du millésime on peut même réaliser des cycles de pression, ou séparer les jus à forte pression et basse pression pour sélectionner ses vins de presse.

mardi 30 mai 2017

Gel 2017: le point au 27 mai



Les premiers nouveaux bourgeons commencent enfin à sortir. On peut maintenant vous donner quelques informations. On y voit plus clair, même si les nouvelles ne sont pas réjouissantes.

 Un petit rappel chronologique des évènements :

 

Le gel a frappé notre vignoble dans la nuit du 26 au 27  avril dernier.
 
On peut voir les traces de gelée sur les feuilles à 8 heures du matin.
 
 
 
 
 
 
 
Le 2 mai on peut constater les brûlures provoquées par le gel.
Quasiment toutes les feuilles sont brûlées.
Est-ce que les contre-bourgeons (bourgeons de secours) sont intacts ? On ne peut pas encore se prononcer.
 
 
 
 
 
 
 
Le 6 mai on peut voir l’étendue des dégâts.
 Plus de chlorophylle nulle part.
 
Il faut maintenant attendre pour voir comment la vigne va se comporter.
 
 

 






 
 
Le 20 mai les premières nouvelles feuilles apparaissent.

Enfin un peu de verdure dans notre vignoble.










Comme vous pouvez le constater il n’y a pas de grappe sur ces belles branches.

Ce que l’on craignait se réalise malheureusement. Les contre-bourgeons qui auraient pu nous donner du raisin ont aussi gelé. Il ne reste plus que les pampres (équivalent des gourmands sur les pieds de tomate).
Non seulement ils ne produiront pas de raisin, mais pour éviter de fatiguer le pied il va falloir n’en conserver qu’un seul et couper les autres.





Ce qui est râlant c’est que ce millésime s’annonçait prometteur.

Les pieds n’ayant pas subi le gel sont quasiment sur le point de fleurir.

La nature nous rappelle ses règles et nous devons les suivre.






Maintenant le travail va consister :

- à inspecter chaque cep de vigne, un par un pour ne conserver que les branches utiles qui vont nous permettre de préparer la taille de cet hiver,

- et travailler les sols pour éviter que les herbes ne concurrencent trop la vigne, soit 4 passages au lieu de deux.

Non seulement nous n’aurons pas de récolte, mais l’entretien des vignes va nous couter plus cher.

Pour mémoire, en 1991, les anciens ont produit 7Hl/ha au lieu des 50Hl/ha habituels.

Evidement nous ne sommes pas assurés, car les assureurs profitant des aides de l’Europe ont augmenté leurs tarifs sans commune mesure, et pour nous les dossiers sont tellement longs à remplir (technocratie Franco-européenne) que nous n’avons pas le temps de nous en occuper, alors que l’Etat français a tous les éléments demandés par l’Europe en sa possession.

Heureusement nous avons du vin en stock, il va falloir maintenant trouver des clients.
 
Je compte donc sur vous pour faire connaître nos vins.

samedi 23 janvier 2016

Soutirages

Deuxième soutirage de l'année. D'habitude il est réalisé au mois de mars. Une petite vidéo du conseil interprofessionnel des vins de Bourgogne pour vous expliquer en quoi cela consiste. Il suffit de remplacer les barriques par des cuves et nous faisons la même chose.


L'avance que vous avons prise au niveau du chais nous a fait prendre du retard au niveau de la vigne, mais avons toute l'eau qui est tombée, nous avons eu du mal à rentrer dans la vigne. Nous en sommes à 2.5 mois de pluie en 3 semaines.

mardi 3 février 2015

Année 2014 ??????


Côté Vigne : une année difficile.
 De la pluie, de la pluie et encore de la pluie. Nous avons battu tous les records : 1300mm en cumulé sur 12 mois pour 900mm en année normale.

Les travaux de la vigne ont été très compliqués. L’alternance de pluie et de soleil a favorisé la pousse des mauvaises herbes. Il fallait les enlever pour ne pas qu’elles gênent les grappes, mais il fallait les conserver pour boire les excès d’eau. Comment choisir les dates d’intervention ?
Nous avons dû réaliser 3 traitements de plus, et n’avons pas pu éviter les attaques de mildiou. En effet les journées de conditions météo optimales ont été très rares. Le vent nous a beaucoup gêné.
Par contre le soleil de septembre et octobre nous a permis de sauver la récolte. Nous avons attendu le plus possible pour ramasser nos raisins, et vous faire un bon millésime. Et le résultat sera là. Premier rendez-vous aux primeurs fin mars.
 
Nouveautés :
La plantation sur 1 ha de nos nouveaux merlots. Dans 7 ans nous pourrons apprécier le résultat.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Côtés Vins : des récompenses : 
Nos deux millésimes ont obtenus de belles appréciations, en plus de leurs médailles d’argent au concours de vignerons indépendants.
 
 
 
 
 
 
Château de Roquebrune 2010 : Superbe 2010, aux notes de fruits rouges mûrs (cassis) et d’épices douces (canelle), bien charnu, d’une grande intensité, aux tanins savoureux et puissants à la fois, d’excellente évolution. (Guide Dussert Gerber 2015)
Solid and powerful, it has a great mix of very ripe fruit with dense tannins. Blackberry fruits, laced with licorice and dark chocolate, contrast with a juicy, lightly herbal element. This mainly Merlot wine is destined for a fine future. Drink from 2017. (Wine enthusiaste 2014, 91/100)

Château de Roquebrune 2011 : voilà un beau travail qui se retrouve dans ce Lalande de Pomerol 2011, ample et riche au nez comme en bouche, d’un bel équilibre, gras, aux tanins fondus, où se marient la griotte et l’humus, un très joli vin, dense parfait sur un filet d’agneau. (Guide Dussert Gerber 2015)
Au nez, point de boisé mais du fruit, rouge et frais, et  des nuances mentholées. Une attaque souple ouvre sur un palais rond et suave, aux tanins soyeux, qui montre un peu plus les muscles en finale. Un ensemble harmonieux et élégant. (Guide Hachette 2015)
 

Côtés Ventes : une visite du château et de Saint Emilion s’impose. 
Nous avons entrepris une démarche commerciale avec le cloitre des Cordeliers à St Emilion. Nous leur envoyons du monde, et ils nous envoient du monde en retour.
Nos vins sont vendus dans leur magasin.
De même avec le restaurant Le Bon Duc qui se trouve au bout de nos rangs de vigne.
L’objectif est de mettre en place une démarche commerciale croisée.


 
 
Nouveautés : un nouveau magasin virtuel, une page sur facebook 
Un nouveau magasin a été mis en place sur internet. Il est plus esthétique et plus simple d’utilisation. Mais nous privilégions toujours le contact avec nos clients, et préférons les livrer pour les rencontrer, même si il est de plus en plus difficile d’effectuer des livraisons dans les grandes villes.
Nous avons créé une page sur facebook, pour vous rendre compte plus souvent de nos travaux et de nos démarches.
 
 
Famille GUINJARD
Château de Roquebrune
6 rte des Galvesses BP 10 cidex 6
33500 LALANDE DE POMEROL
Tel: 05 57 51 44 54 ou 06 62 15 08 92
 
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Sachez consommer avec modération.
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